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Managers : pourquoi arrêter… fait finalement avancer ?

Dernière mise à jour : 21 mars




Nous observons à travers nos missions, qu’un grand nombre de managers ou dirigeants ont tendance à penser qu’ils doivent tout gérer, tout anticiper, rester disponibles et éviter les conflits. Mais la réalité est bien différente : ces réflexes deviennent souvent des pièges qui mènent à la surcharge mentale, au manque de recul et à la frustration.



  1. Demain, j’arrête… de vouloir tout porter


Beaucoup de managers ont du mal à vraiment déléguer. Ils s’impliquent dans chaque détail, veulent soulager leurs équipes, et finissent par tout centraliser. Le résultat ? Une surcharge mentale qui génère frustration et stress. Et malgré tous ces efforts, les équipes peuvent se sentir infantilisées ou démotivées.


Pourquoi je fais ça ?


La peur du travail mal fait ou du manque de réactivité pousse souvent les managers à vouloir tout contrôler. Ils craignent que déléguer signifie perdre en qualité ou en efficacité. Et parfois, c’est simplement un réflexe acquis : "si je ne m’en occupe pas, ça ne sera pas fait correctement".


Ce que je peux faire à la place :


Apprendre à déléguer efficacement, c’est un vrai levier de performance et de sérénité. Il ne s’agit pas de tout lâcher, mais d’identifier les tâches que l’on peut confier en donnant des consignes claires. Faire confiance, responsabiliser et valoriser les réussites de l’équipe permet d’améliorer la motivation tout en allégeant sa propre charge de travail.



  1. Demain, j’arrête… d’être toujours disponible


Le manager répond à tous les messages, traite toutes les urgences et se rend constamment disponible pour son équipe. Une posture qui peut sembler vertueuse mais qui, à terme, l’épuise et le prive de temps pour des tâches stratégiques.


Pourquoi je fais ça ?


L’impression d’être indispensable pousse les managers à vouloir répondre immédiatement à toutes les sollicitations. Ils ont peur de paraître distants, inaccessibles ou de perdre le contrôle sur les situations.


Ce que je peux faire à la place :


Mettre en place des créneaux dédiés pour répondre aux demandes, organiser des points réguliers et apprendre à dire non aux interruptions inutiles. Cela permet de structurer son temps, d’être plus efficace et d’incarner un leadership plus serein.



  1. Demain, j’arrête… de fuir les conflits


Face à un désaccord, un manager peut choisir d’éviter la confrontation, espérant que le problème se règle de lui-même. Pourtant, cette stratégie mène souvent à des tensions larvées et à une dégradation du climat d’équipe.


Pourquoi je fais ça ?


Gérer un conflit est inconfortable. Beaucoup de managers craignent d'envenimer la situation, de fragiliser une relation ou de blesser un collaborateur. Parfois, c'est une peur du rejet ou du jugement qui freine l’action.


Ce que je peux faire à la place :


Prendre le temps d’écouter les parties concernées, poser un cadre de discussion et chercher une solution constructive. Un conflit bien géré peut renforcer la cohésion et éviter que des tensions ne s’aggravent avec le temps.




Conclusion : Se libérer pour mieux manager


Le management n’est pas une quête de perfection, mais un équilibre à trouver entre efficacité et bien-être. Remettre en question certaines habitudes n’est pas simple, mais c’est pourtant essentiel pour s’autoriser à être un manager plus serein et inspirant.


Et si demain, vous arrêtiez aussi une habitude qui vous pèse ?

 
 
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